les boches, en quelques mots

Juste après la victoire de son camp aux élections fédérales du 23 février 2025, Johann Wadephul fut piégé par deux humoristes russes qui se faisaient passer au téléphone pour des membres de l’équipe du président ukrainien Voldodymyr Zelenskyy. Celui qui est aujourd’hui le ministre allemand des affaires étrangères leur déclara
Russland wird immer ein Feind und eine Gefahr für unsere europäische Sicherheit sein [La Russie sera toujours un ennemi et une menace pour notre sécurité européenne]
Ce véritable coming out n’a pas échappé à la sagacité de journalistes suisses

En cette mi-août, les gesticulations et déclarations enflammées d’un Friedrich Merz, d’une Ursula von der Leyen ou de leur caniche Emmanuel Macron m’insupportent au point de devoir énoncer quelques vérités simples

Le problème majeur de cette Europe en déclin vertigineux est aujourd’hui l’Allemagne, dont la réunification en 1990 fut une catastrophe pour la paix. Moins d’un an plus tard, ses services secrets, le Bundesnachrichtendienst, contribuèrent à semer le chaos en Yougoslavie. Un pays que les partisans communistes de Josip Broz Tito étaient parvenus à libérer seuls en 1945, détruisant les petits États fantoches nazis instaurés par les Allemands en 1941

Pour raisons personnelles, je connais bien les Allemands. D’ailleurs, je regarde presque quotidiennement leurs journaux télévisés, où l’incantation unsere Demokratie [notre démocratie] est prononcée avec une emphase suspecte toutes les trois phrases. Quand de vils commentateurs français invoquent la liberté ou la démocratie au sujet du conflit en Ukraine, ils singent le révisionnisme allemand, un peu de la même façon que l’immense majorité de leurs anciens faisaient des ronds de jambe dans les Kommandanturen entre 1940 et 1944

Les Allemands se rêvent dans une mythologie nationale qui leur fait croire qu’ils auraient été les victimes [je sais bien que c’est grotesque] d’une dictature nazie, dont les USA et nul autre les auraient libérés. Mais la Russie leur rappelle perpétuellement ce qu’ils étaient en réalité. Les boches n’ont toujours pas accepté d’avoir été vaincus en 1945 par l’Union soviétique, voudraient encore se croire sortis de la cuisse de Siegfried. C’est pourquoi je me délecte de leur déconfiture. Et si les pinzuti [Français, en Corse] devaient sombrer avec eux, inchallah.
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