Nicolas Cinquini

la mort de Tyre Nichols brise les carcans idéologiques

Que ce soit en l’occurrence aux USA ou en France, l’une des pires, au Canada, en Australie ou ailleurs encore, des scènes semblables, quoique moins tragiques, deviennent récurrentes. Le problème commun est la chute des niveaux de recrutement et formation des polices occidentales.

Ceux qui ont lu ou écouté par exemple un abruti ancillaire comme Abdoulaye Kanté, savent depuis longtemps que la diversité n’est pas la solution magique. Dans les sociétés néo-libérales, auto proclamées progressistes, les polices sont de moins en moins conçues comme des forces publiques pour alpaguer et conduire devant la justice de vrais criminels. Elles deviennent de plus en plus des outils de répression sociale, communément appelée maintien de l’ordre en France. Quand j’évoque le niveau de recrutement, je pense moins aux diplômes qu’à l’adéquation des personnalités. La violence de ces personnages est criminelle parce qu’ils sont eux-mêmes intolérants à la violence, sont incapables de sang froid dans des situations de violence. Ils resteront terrer de peur face à un homme armé dans l’école d’Uvalde, laisseront les enfants être massacrés dans l’attente réglementaire des SWAT, mais lyncheront Tyre Nichols.

Le système états-unien reste meilleur que le français, parce que ces cinq archers du guet seront probablement incarcérés pour quelques décennies – ils les méritent – quand à Paris, les responsables de la mort de Cédric Chouviat sont toujours en circulation et même en fonction, quand à Marseille, les petites ordures en uniforme qui ont démoli Maria n’ont pas même été identifiées. Et je passe sur les tirs illégaux, parfois mortels, de plus en plus fréquents pour des refus d’obtempérer