
Le 17 février 2023, Emmanuel Macron écrit
La Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre contre l’Ukraine
La tête sur le billot ?

Le niveau de compétence des services français de renseignement se serait donc effondré, car le gouverneur atlantiste de l’hexagone semble bien mal informé. Nous n’assistons pas une guerre que l’Ukraine mènerait comme y triomphèrent le Viet Minh ou l’Algérie contre la France. La situation est plus complexe. Issues d’un coup d’État d’extrême-droite en février 2014, les autorités ukrainiennes ont réprimé le soulèvement des populations russophones du Donbass, avec le concours de milices nazies légalisées en bataillons de volontaires, un peu comme les voltigeurs de la Préfecture de police, mais en plus virils. La bienveillance de la Russie rendit la paix possible, hélas, la France fut coupable, en dépit de ses engagements, de ne pas garantir les accords de Minsk. Les objectifs de l’opération militaire spéciale sont connus de tous depuis près d’un an. Elle ne vise pas à renverser un régime ukrainien soumis aux multinationales et à le remplacer par un gouvernement inféodé à Moscou, comme la France l’est aux États unis. Elle obtiendra désormais par les armes la libération du Donbass, la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, c’est à dire un arsenal légal qui réprimera les organisations nazies solidement implantées au sein de l’État profond ukrainien. Une opération limitée et pas une guerre, existentielle, comme le suggère Macron. Si elle l’avait été, l’Ukraine aurait déjà été rayée de la carte

Chacun sait aussi qu’il a pour marge de manoeuvre ce que lui permettent ses maîtres et que sa compréhension de l’intérêt national se limite à peu près à son égo. Ce semblant de résolution en Ukraine, un rien adolescente, cette façon de mouche du coche, dénote aussi, à mon avis, quelque chose de plus personnel, que je soupçonne névrotique, où la Russie agit comme un épouvantail et qui mériterait une enquête approfondie
Je pense que sur ces sujets, le pays a besoin d’autre chose que de la boîte à folie dans laquelle vous [les Français] vous êtes collectivement installés
répondit il à un journaliste qui l’interrogeait sur son désir de rendre hommage, le 11 novembre 2018, à Philippe Pétain, l’un des multiples généraux qui ont supervisé la bataille de Verdun, en 1916, mais surtout, le dirigeant fasciste de l’État français, entre 1940 et 1944

Époque compliquée. En effet, il l’a dit… Il l’a dit… Eh oui… répondit un jour Armand Lesignac, patron du SDECE, à Hubert Bonisseur de La Bath qui demandait : Mais enfin Armand, le Général De Gaulle n’a-t-il pas dit que toute la France avait été résistante ? Une époque qui a vu une Légion de volontaires français (LVF) affronter l’Union soviétique

et un Chef du gouvernement déclarer
Je souhaite la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme demain s’installerait partout

Salauds de grévistes, aurait pu ajouter le préfet qui sentait Papon

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