
J’en suis extrêmement surpris et terriblement désappointé. Le Point nous apprend que
[…] un policier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est soupçonné d’avoir délivré à une officine criminelle des informations ayant permis l’assassinat d’un pilote de rallye, Laurent Pasquali, fin 2018. L’homme a été mis en examen le 9 décembre dernier, à Paris, selon une source proche du dossier, confirmant les informations de RTL […]

ce brigadier de 49 ans est suspecté d’avoir effectué des surveillances et des photographies en 2014, contre la somme de 1 000 euros, du maire UMP de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, Sylvain Berrios, qui a fait l’objet in fine d’un projet d’assassinat […] il est mis en cause, selon deux sources proches du dossier, pour avoir consulté des fichiers de police et fait quelques déplacements afin de fournir à la cellule criminelle l’adresse privée de Laurent Pasquali, sans savoir que cela déboucherait sur un assassinat. Il aurait perçu pour cela « entre 200 et 300 euros » qu’il aurait partagés avec une autre fonctionnaire de police, selon l’une de ces sources […]
Quand un brigadier, c’est à dire un gardien de la paix galonné, bref, un flicard, un archer du guet, un cogne, est officier de renseignement, rien n’est impossible. L’État l’a recruté au rabais, formé à l’avenant, son métier fondamental consiste à mettre des PV et matraquer des manifestants. Son éthique professionnelle ne pèse pas lourd face à l’attrait de coteries comme les syndicats mafieux de la Police nationale et autres groupuscules maçonniques, quand déraciné, il se retrouve propulsé dans la civilisation urbaine. Son salaire ne le dispense pas non plus d’être sensible au moindre pourboire.
Pour rappel, la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), ancienne DST (Direction de la surveillance du territoire), est l’agence de contre-espionnage et de renseignement anti-terroriste, qui aurait pu déjouer, si elle avait été compétente, les attaques du 13 novembre 2015.
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