Y’a pas d’faille répète Gérald Darmanin le 14 octobre 2023, après la mort la veille, à Arras, du professeur de lettres Dominique Bernard.
À écouter précédemment le tocard de la place Beauvau, il n’y en avait pas non plus en octobre 2020, alors qu’en réalité, Samuel Paty serait encore en vie, si DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure, autrefois DST, Direction de la surveillance du territoire) et DNRT (Direction nationale du renseignement territorial, autrefois Renseignements généraux) n’étaient rien de plus que de bons professionnels.
À écouter un de ses prédécesseurs, le piteux Bernard Cazeneuve, il n’y en eut pas non plus le 13 novembre 2015, quand l’incompétence et la lâcheté du renseignement français et de la Police nationale firent rougir de pitié la communauté internationale de la sûreté.
Après la dissolution par Charles Pasqua en 1995 du corps des inspecteurs de police, les chevilles ouvrières des services de renseignement et d’investigation sont devenues des archers du guet [gardiens de la paix et autres brigadiers], aussi appelés flicards ou cognes, recrutés au rabais, formés à l’avenant mais patriotes, jamais aussi bons que lorsqu’ils collent des PV ou mutilent des manifestants. Une police conçue depuis 25 ans comme un outil de répression politique et sociale, une coterie peu professionnelle qui rassure le petit bourgeois réactionnaire.
L’incurie crasse des services français de sûreté permet ensuite à Darmanin et tous les pétainiste ataviques ou congénitaux de dérouler leur habituel discours identitaire, dans un pauvre pays dont le courage n’est certes pas la première qualité qui vient à l’esprit des vastes restes du monde, quand il est évoqué.
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Nicolas Cinquini 
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