La campagne pour les élections législatives anticipées montre encore une fois comme dans leur immense majorité, les Français sont hystériques et vains. Difficile d’imaginer que certains puissent vraiment croire aux théories alambiquées qu’ils vomissent sur les réseaux sociaux et plateaux de télévision.
L’hygiène intellectuelle recommande les publications étrangères à la France, seul pays où la dénonciation documentée des crimes de masse d’Israel à Gaza peut être instantanément taxée d’antisémitisme, où d’autres encore poussent de grands cris quand des miliciens nazis s’opposent à la Gay Pride de Kiev, mais comme des cabris, sautillent depuis deux ans pour l’Ukraine, où un État profond nazi sévit depuis 2014 par le bombardement délibéré des civils russophones du Donbass.
Les Français ne sont pas un peuple sérieux. Une chance qu’ils soient aujourd’hui inféodés aux USA, car même les États-uniens sont plus compétents et moins nuisibles aux restes de l’humanité, savent siffler la fin des rodomontades parisiennes au Niger ou en Ukraine.
Même en mode laïc, les Français sont des grenouilles de bénitier, à peu près incapables d’analyse de situation sans la polluer par leurs états d’âme. Ils adhèrent à des dogmes, tentent ensuite de les crédibiliser avec des anecdotes picorées dans la réalité. Leur passion pour les idéologies est sans doute une façon de compenser leur vacuité, leur relative incapacité, souvent par lâcheté, à conduire des actions efficaces.
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