Nicolas Cinquini

Je ne suis pas Italien et la politique intérieure italienne ne m’intéresse pas, encore moins que ne m’intéresse la politique intérieure française, en l’état actuel du personnel politique indigène. Pour des raisons idéologiques que je ne prends pas la peine de développer, je n’aurais probablement pas voté pour Giorgia Meloni, si j’avais été Italien.

En revanche, un plaisir de fin gourmet est le spectacle des petits marquis de la coterie médiatique française, vils et méprisables valets de pisse de la bulle politicienne. Elections en Italie : une victoire historique pour Giorgia Meloni et l’extrême droite, déplore le Monde. L’EXTRÊME DROITE, bigre, la raison pour laquelle la technocrate teutonne Ursula von der Leyen, aussi incompétente que corrompue, s’est autorisée à menacer les Italiens de Vergeltungen, en cas de vote populaire non conforme aux voeux de l’Union européenne, espace libre-échangiste de l’OTAN, dont l’actualité montre qu’elle n’est pas la paix.

Quand les mêmes télégraphistes du Monde encornent depuis des mois leurs petits doigts, pour tenter de blanchir le nazisme ukrainien ? Qui sont les soldats du régiment Azov, accusés d’être les « néonazis » de l’armée ukrainienne ? ont commis le 23 mars les Décodeurs. J’ai une affection particulière pour l’arrogance puérile des debunkers, tant ils semblent persuadés de leur omniscience, à opposer à la bêtise crasse de la plèbe. Ignorent ils que les gens réfléchissent et que par bonheur, le web et les réseaux sociaux leur offrent une diversité d’informations mondiales, souvent de première main. Comme je regrette que ces demi-mondaines n’aillent pas verser leur sang dans les tranchées des troupes ukrainiennes d’occupation du Donbass.

Dans un monde incertain,soutenez un journalisme fiable, ose le Monde en bas de page. En plus de la dîme, les subventions à la presse par mes impôts, devrais-je m’abonner pour contribuer plus à la survie économique des journalistes du Monde ? Euh… non