
Il est six heures, de l’artillerie lourde défile sur le boulevard du Montparnasse, LRU et CaESAr, über porte-chars, en direction des Invalides.
Repère de réactionnaires, cette armée de métier ne sert guère qu’à défendre les intérêts des actionnaires de la Françafrique, rappelle plutôt l’entrée dans Paris des régiments de mercenaires, en ce jour anniversaire du geste sublime du cuisinier au chômage Desnot, qui avec son outil de travail, décolla Launay.
Le Diesel pue, il fait déjà 20° C, j’espère que cela va chauffer à la Bastille cet après-midi.
Post-scriptum
Mon commentaire amusé, le 15 juillet, de l’article d’un télégraphiste du catéchisme gouvernemental, qui prétend qu’en vérité, nous [on est un con], célébrons le 14 juillet, la Fête de la fédération de 1790. Tous unis derrière Emmanuel Macron et pas, surtout pas, révolutionnaires
Vous pouvez bien célébrer ce que bon vous semble, même ce que prescrit le catéchisme gouvernemental, grand bien vous fasse.
Mais rien de tout cela ne serait en question sans la prise de la Bastille, en 1789.
Je vous rappelle que le bicentenaire, à l’instigation d’un autre gouvernement, fut célébré en 1989, pas 1990. Vous êtes sans doute trop jeune, mais je me tenais alors avec les RG, à l’hôtel Ritz.
Quant aux festivités martiales et revanchardes de 1880, encore un autre gouvernement, elles étaient motivées par le complexe d’infériorité consécutif à la défaite de 1870
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